Le semi-marathon de Paris était mon premier semi en 2017 (le compte-rendu est encore disponible), depuis je l’avais refait l’année dernière pour accompagner une amie sur son premier semi (l’article est disponible ici) comme je n’étais pas suffisamment préparée pour faire un bon chrono, j’en avais profité pour faire une sortie vélo la veille et ainsi me faire 2 bons entraînements en prévision de l’Ironman 70.3
Cette année, j’ai décidé de l’intégrer dans ma prepa marathon pour 5 raisons :
Quels sont les avantages de courir un semi en prepa marathon ?
Me rassurer
La dernière fois que j’ai fait un semi-marathon, c’était mon premier et j’avais fini avec les jambes très très lourdes, impossible d’imaginer refaire 21km après même à allure plus lente, je ne pouvais tout simplement plus marcher ! Pour un peu effacer ce souvenir, et me rassurer sur le fait que j’ai gagné en endurance et que je suis capable de faire cette distance sans arriver au bout de ma vie. Ce sera également un bon pallier, puisque toute la première partie du marathon je pourrai me dire « ça je l’ai déjà fait ».
Avoir les conditions réelles, foule, ravitos, sas de départ
Le fait d’avoir réalisé plusieurs 10km, m’a vraiment aidé à appréhender d’une bonne manière les courses. Comme gérer tout l’aspect logistique pour venir, les consignes, les pauses aux toilettes, l’échauffement etc. Du coup, je me suis faite mes petites habitudes d’avant-course et ça me rassure ! Faire un semi, c’était également l’occasion de voir ce que ça donne sur une course avec BEAUCOUP de monde et de voir comment gérer les ravitos.
Connaitre mes allures
J’ai longtemps hésiter à le faire allure marathon, mais à quoi bon ? En quoi ça m’aurait rassuré de savoir que j’étais capable de tenir 21km à cette allure alors que le Jour J ce sera le double ? En imaginant en plus que je finis avec les jambes lourdes, je suis bonne pour paniquer le jour J et me poser toutes les questions possibles à partir de 21km ! J’ai donc décidé de le faire en fonction de ma VMA (calculée lors de mon test chez Mon stade), celle-ci ayant évoluée depuis j’ai refait des séances pour valider les allures (type 4x10min AS21 sur une sortie longue). Je savais donc que je pouvais espérer tenir 5:10/km – 5:08/km de moyenne. Si je validais cette allure ça me permettait d’estimer un peu mieux celle qui me conviendrait pour le marathon.
Entraîner mon mental
J’ai décidé de courir ce semi-marathon seule, sans pacer. Pour moi c’était l’occasion d’avoir un bon entrainement mental pour apprendre à ne pas « m’endormir » sur les allures et à sans arrêt me relancer pour ne pas lâcher et conserver le rythme imposé. C’est tout de suite plus compliqué sans quelqu’un qui te donne le tempo, mais c’est un bon exercice pour s’écouter et apprendre à se connaitre.
Tester la tenue du Jour J
Alors bien sûr, j’avais déjà testé mon équipement sur d’autres sorties avant, mais c’est toujours mieux de pouvoir le tester en conditions réelles avec l’attente dans le sas de départ et la course sans possibilité de s’arrêter (pour relacer ses chaussures par exemple ou remettre sa chaussette qui fait un pli), pareil pour la brassière à ne surtout pas négliger, surtout qu’avec la transpiration, le sel peut vite créer des frottements et encore sur 21km on limite les dégâts, mais je vous laisse imaginer sur 42km…
Ce sont les 5 raisons les plus importantes pour moi, mais il en existe plein d’autres : gérer son alimentation avant une course, faire une semaine d’affûtage, profiter pour faire une sortie longue, et tant d’autres ! Attention cependant à bien le placer dans la prepa, pour ma part c’était un mois avant le marathon donc de quoi bien me laisser récupérer.
Et vous, vous courez un semi pendant votre prepa Marathon ?
Ramène ta fraise 